L'Eolienne de Bollée

La « Demoiselle de fer » de Trilbardou.

L’éolienne située dans le parc du château de Trilbardou ( Seine-et-Marne ), fin d'utilisation en 1973, après 90 années de services. Puis elle est tombée dans l’oubli, blottie dans un coin du parc. Elle porte une plaque de constructeur, « Éolienne Auguste Bollée breveté SCDG, Lebert ingénieur constructeur hydraulicien, successeur, 20, rue Ste Hélène Le Mans Sarthe ». Les conditions de création de cette « demoiselle de fer », et estimer l’importance de l’accueil reçu, à l’époque par cette construction innovante. Ernest Bollée déposa un brevet de « machine éolienne hydraulique », en 1868. Son successeur, l’ingénieur Edouard Lebert, exploitera ce brevet. L’éolienne connaîtra un réel succès commercial, en France et à l’étranger et Edouard Lebert, ainsi que ses successeurs, souhaiteront conserver la marque Bollée. En 1954, à l’occasion de son achat par la ville, une description du château et de ses dépendances a été rédigée, précisant que l’éolienne était une éolienne de secours pour l’alimentation en eau. L’éolienne située dans le parc du château de Trilbardou est l’un des derniers exemplaires de ces machines conçues, entre 50 et 80 en France, à l’origine, pour de riches propriétaires terriens, mais qui très vite, vont permettre d’alimenter les fontaines publiques, destinées aux populations moins aisées, et ainsi, améliorer leur hygiène de vie. Elle est l’un des derniers représentants, conservés en place, d’un patrimoine rare.

 

 

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